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2015/2016 : DORI

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Création et exploitation d’un site maraîcher dont le fonctionnement est assuré par 1 groupement féminin

 

La filière fruits et légumes occupe une place de choix parmi les filières porteuses retenues par les autorités burkinabé et qui figurent dans le Document de stratégie de développement rural à l’horizon 2015.

En effet, le secteur des fruits et légumes est apparu déjà depuis les années 1990 dans les analyses comme une source de croissance agricole importante et de réduction de la pauvreté.

 

De nos jours, avec son niveau actuel de technologie utilisée et de superficie cultivée (30 000 hectares) cette filière engendre près de 400 000 emplois, dont 100 000 occupés par les femmes sur une population active totale d’environ six millions d'individus. On note que sur les six millions d'actifs, 5,3 millions sont occupés dans l’agriculture. Quant à la production fruitière et légumière, elle représente 16,5% de la production de l’agriculture et 10,5% de celle du secteur primaire. En valeur ajoutée, c’est près de six (6) milliards de fcfa, soit une contribution moyenne de 4,5% au produit intérieur brut du pays en 2002.

 

En terme d'impacts macro économiques, le contexte est jugé très favorable par la libéralisation du commerce et des prix et la privatisation des entreprises. Il faut ajouter à cela la demande de plus en plus croissante car les légumes sont rentrés dans les habitudes alimentaires de la population.

De ce fait, cette filière devrait contribuer davantage à la croissance économique à travers un accroissement des principaux agrégats macroéconomiques (valeur ajoutée et balance commerciale).

 

En terme d'impacts micro économiques, on peut dire d'une part que la filière renferme de plus en plus de producteurs. En effet, comme souligné plus haut, le nombre de producteurs est passé de 70 000 à plus de 96 000 entre 1996 et 2001, avec une estimation de plus de 400 000 emplois créés dont 100 000 au profit de femmes. D'autre part, on enregistre une amélioration des revenus des producteurs. En effet, la contribution de la filière dans le revenu par ha et le revenu par producteur a

permis d’améliorer de façon significative (+18%) les performances micro-économiques.

 

En terme de perspectives pour la filière fruit et légumes, on peut dire qu'elles sont très prometteuses.

 

En effet, les superficies exploitées ont augmenté de 7 % entre 1996 et 2001. Quant aux rendements, ils ont connu une augmentation de 24 % pour la production maraîchère.

Dans les années 1970, cette filière s’est très vite avérée être un important atout pour le développement des exportations et le gain de devises. Cela explique les nombreuses initiatives et actions gouvernementales en sa faveur : incitation à la création des coopératives maraîchères, facilitation de l’acquisition des infrastructures, etc.

Autonomie

= Liberté

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